dimanche 16 octobre 2016

Le petit bal perdu...

C'est dommage car c'était bien...



A l'occasion du premier conseil d'administration de l'année, bien que parents et professeurs (et vraisemblablement élèves) souhaitaient voir reconduit le traditionnel bal de fin d'année des 3e, Mr Guffroy, principal du collège, a annoncé que ce petit bal serait supprimé.

Alors que les précédentes éditions, organisées sérieusement par les élèves eux-mêmes et encadrées par des professeurs bienveillants, avaient connu un vif succès, voilà que le collège s'interdit toute animation extra-scolaire dans ses locaux, même si cela est au bénéfice des élèves.

Les motifs invoqués sont les raisons de sécurité et l'absence d'objectif pédagogique... C'est vrai que permettre à nos enfants de s'amuser (sans alcool, ni tabac) pendant deux ou trois heures, et de danser entre eux pour fêter leur entrée au lycée, ne figure pas au programme officiel. Mais avons-nous besoin d'un programme officiel pour perpétuer cette joyeuse tradition des kermesses, des fêtes d'école ou des bals de promo ? Au lieu de subir, ne pourrions-nous pas profiter un peu ? Qui cela dérange-t-il ? Surtout que ce n'est absolument pas obligatoire, ni une contrainte, et que seuls les collégiens en 3e qui le souhaitent participent à cette petite fête.
Et pour la sécurité, voilà déjà plusieurs mois que l'on nous explique que son niveau n'a jamais été aussi élevé au collège. Si le collège est justement un endroit sécurisé, identifié comme tel et rassurant pour les parents et les professeurs, pourquoi se priver de ce dispositif pour permettre à nos enfants de se rassembler une dernière fois avec leurs professeurs, sans crainte, ni risque inconsidéré.

Certes, tout peut arriver. Et l'actualité récente témoigne de la gravité des choses. Mais qui songerait à ne plus rien faire, pour ne plus rien risquer ? Et est-ce un bon exemple à suivre pour nos enfants ?

Gageons que les troisièmes du collège, aidés par leurs professeurs, auront à coeur de poursuivre cette tradition naissante et populaire et de trouver un lieu adapté.
Même si la présence des parents n'est naturellement pas souhaitée à la fête par des élèves, qui préfèrent être entre eux et partager ce moment privilégié, rien de nous empêche de les aider et de les soutenir pour cette organisation.
Allez, je paye ma bouteille... de jus d'orange ;-)

Frédéric Le Benoist

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire